La BCE vigilante face au phénomène du greenwashing Contenu réservé aux abonnés
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Pour la Banque centrale européenne, les risques d'un verdissement de façade de la finance vont aller croissant. En particulier pour les émetteurs d'obligations vertes, mais également pour certains fonds mettant en avant des critères ESG. La BCE appelle à l'encadrement et l'uniformisation des standards verts.
Par Guillaume Benoit
En matière de finance verte, la Banque centrale européenne voit rouge. La BCE a publié lundi un premier extrait de son futur rapport de stabilité financière, qui se penche sur les risques climatiques. Ses auteurs mettent en garde contre une menace qu'ils redoutent de voir croître de plus en plus vite dans les prochaines années : le greenwashing.
Autrement dit d'un verdissement de façade de la finance, sans réel impact sur la transition énergétique. La banque centrale s'interroge sur la véracité de la communication des entreprises sur leurs politiques climatiques, estimant que leurs objectifs de réduction de CO2, ou leur alignement avec l'Accord de Paris sont « difficiles à évaluer » en l'absence de publications obligatoires et standardisées.
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